D’Amérique du sud en Amérique centrale

Publié le par melarnaud

Nous aurions simplement pu prendre l’avion de Colombie pour aller au Panama mais d’une part, nous n’avons pas de compte caché en Suisse et d’autre part, l’étape entre les deux Amériques peut se faire à moindres coûts et on va dire que sortir des sentiers battus fait partie de l’aventure. 

 

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Tous les moyens de transport seront utilisés: bus, bateau et avion

 

D’abord, nous quittons Cartagena le samedi 9 mars pour nous rendre à Turbo.  Le trajet vers Turbo n’est pas direct. Nous devons nous arrêter à Monteria pour reprendre ensuite un mini bus pour Turbo.

Ce mini bus passera par une route chaotique pendant plus d’une heure et avec autant de secousses, on est vraiment contents d’arriver enfin @ 20h. Comme le guide LP le dit si bien: Turbo porte bien son nom! Tu as hâte d’y arriver et tu as hâte de repartir aussitôt. Nous trouvons l’hôtel Florida, juste convenable, qui conviendra pour une nuit, en face du port.

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Pour être sûr d’avoir une place sur le bateau qui part à 8h30 le lendemain, il faut acheter les billets @ 6h du matin et revenir 2 heures plus tard.

On nous conseille vivement d’acheter des sacs poubelle pour protéger nos sacs. Cela annonce-t-il la couleur de ce qui nous attend?

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Dans le mille, le voyage sera “mouvementé” et on se réjouira vite de ne pas être assis à l’avant du bateau car un speed boat façon bateau de pêche avec un moteur, eh bien quand ça retombe sur les vagues ça fait mal!!

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Après 2h30 de montagnes russes dans les estomacs, nous arrivons (enfin) à Capurgana, la dernière étape colombienne avant le Panama. C’est un joli village côtier uniquement accessible par la mer. Dans les chemins du village, nous ne croiserons par ailleurs que des charrettes en guise de moyen de locomotion.

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Capurgana est beaucoup plus agréable que Turbo mais l’arrêt est surtout nécessaire pour la partie administrative, càd l’obtention du tampon de sortie du territoire colombien avant de reprendre un bateau pour Puerto Obaldia au Panama.

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Puerto Obaldia, sur la côte panaméenne, est vraiment une étape obligatoire sinon on a vraiment pas envie de s’y attarder. Passé la fouille approfondie de nos bagages et le passage au guichet terminé (si vous y allez, on vous demandera 3 photocopies du passeport pour avoir le tampon d’entrée au Panama), il nous reste 2 choses à faire: louer une chambre pour la nuit et surtout aller à l’agence Air Panama pour confirmer l’enregistrement de nos noms pour le vol du lendemain.

 

C’est toute une histoire avec Air Panama! Nous avons VRAIMENT eu du bol de réserver les billets d’avion quelques jours avant car en croisant d’autres touristes à Puerto Obaldia, nous avons compris qu’il n’y avait plus de billets avant 10 jours… les pauvres vont devoir repartir pour de la Jeep et du fameux speed boat (Suerte amigos…)

 

Après une nuit un peu mouvementée avec un rat joueur dans le faux plafond de notre hôtel miteux, nous devons faire l’enregistrement des bagages à “l’agence Air Panama” à 8h00, le vol étant prévu à 11h30. P1070999

L’agence nous fera peser tous nos bagages et payer $1,27 par kilo en excès ; la limite étant de 15 kgs par personne bagage à main inclus, nous paierons donc $16,50 d’excédent. Nous verrons ensuite les autres passagers être dispensés de peser leur bagage à main…No  comment!

Nous nous tenons prêts pour 11h30 et l’avion partira finalement à 16h…

1) Attente à côté de la piste d’atterissage,

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2) Petit aéroport avec les moyens du bord,

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3) Avion PlayMobil avec nos bagages à l’avant:

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Ce sera la toute première fois que nous monterons dans un avion aussi petit, capacité de 16 personnes, avec un décollage à la limite de la mer...

Publié dans Anecdotes

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